
Cortisol et Ménopause : L’hormone du stress qui façonne votre expérience ménopausique
La ménopause est souvent associée à la baisse des niveaux d’œstrogènes et de progestérone, aux bouffées de chaleur et aux sautes d’humeur — mais il existe une autre hormone jouant un rôle puissant et discret : le cortisol.
Le cortisol, souvent appelé l’hormone du stress, est essentiel pour comprendre les défis profonds de la ménopause. Dans cet article, nous explorons le rôle du cortisol dans le corps, son interaction avec la ménopause, et comment le maintenir en équilibre pour une meilleure santé et qualité de vie.
Qu’est-ce que le cortisol ?
Le cortisol est une hormone glucocorticoïde produite par les glandes surrénales, situées juste au-dessus des reins. Il joue un rôle clé dans :
- La régulation du métabolisme
- Le contrôle de l’inflammation
- Le soutien du système immunitaire
- La gestion du taux de sucre sanguin
- La formation de la mémoire
- La régulation du cycle veille-sommeil
- La réponse au stress
La production de cortisol est régulée par l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HHS), qui s’active en situation de stress et prépare le corps à une réaction de « lutte ou fuite ».
Dans un corps sain, le cortisol suit un rythme circadien : il est plus élevé le matin pour favoriser l’éveil et diminue progressivement au cours de la journée, atteignant un minimum la nuit.
Pourquoi le cortisol est-il important pendant la ménopause ?
Pendant la ménopause — en particulier durant la périménopause et la postménopause — le corps subit d’importants changements hormonaux. Les niveaux d’œstrogènes chutent, et comme ces hormones contribuent à réguler la réponse au stress et l’axe HHS, leur diminution peut entraîner une dérégulation du cortisol.
Conséquence :
Un enchaînement de symptômes que l’on attribue souvent à la ménopause, mais qui sont en réalité liés au cortisol :
- Troubles du sommeil
- Prise de graisse abdominale
- Anxiété et irritabilité
- Hypertension
- Affaiblissement de l’immunité
- Fatigue et brouillard cérébral
Le lien entre le cortisol et les œstrogènes
Les œstrogènes jouent un rôle protecteur contre les effets négatifs du cortisol. Avant la ménopause, leur stabilité permet à l’organisme de mieux gérer le stress. Mais à la ménopause, leur baisse amplifie les effets du cortisol :
- Sensibilité accrue au stress : Les femmes ménopausées se sentent souvent plus vulnérables émotionnellement.
- Perturbations du sommeil : Le cortisol élevé la nuit perturbe la production de mélatonine.
- Stockage des graisses : Le cortisol favorise l’accumulation de graisse viscérale (autour de l’abdomen).
Symptômes d’un déséquilibre du cortisol pendant la ménopause
Voici des signes qui peuvent indiquer un problème de régulation du cortisol :
- Fatigue persistante même après une nuit complète
- Difficulté à s’endormir malgré l’épuisement
- Graisse abdominale résistante à l’exercice
- Envies de sucre ou de sel
- Nervosité ou anxiété accrues
- Étourdissements en se levant
- Inflammations, douleurs articulaires
- Problèmes de concentration et de mémoire
Faut-il tester son niveau de cortisol ?
Si vous suspectez un déséquilibre, plusieurs tests sont possibles :
- Test salivaire (4 points) : Évalue le cortisol à quatre moments clés de la journée.
- Test DUTCH (urine séchée) : Donne un aperçu détaillé des métabolites du cortisol.
- Analyse sanguine : Moins utile pour mesurer les fluctuations quotidiennes.
Comment réguler naturellement le cortisol pendant la ménopause
Voici des stratégies efficaces, soutenues par la science :
1.
Améliorez votre hygiène de sommeil
- Maintenez des horaires de coucher/réveil réguliers.
- Évitez les écrans avant de dormir.
- Créez une chambre sombre et fraîche.
- Essayez le magnésium ou la L-théanine (avec avis médical).
2.
Réduisez le stress
- Respiration profonde (4-7-8, cohérence cardiaque)
- Méditation, pleine conscience
- Écriture dans un journal, gratitude
- Marche douce, yoga, tai-chi
3.
Adaptez votre activité physique
- Évitez le surentraînement, qui augmente le cortisol.
- Privilégiez l’entraînement musculaire et le cardio modéré.
- Incorporez des exercices doux.
4.
Stabilisez votre glycémie
- Mangez des repas équilibrés : protéines, lipides, fibres.
- Ne sautez pas de repas.
- Réduisez les sucres raffinés.
5.
Utilisez des plantes adaptogènes (avec prudence)
- Ashwagandha : Diminue le cortisol
- Rhodiola : Combat la fatigue
- Basilic sacré (Tulsi) : Apaise et renforce l’immunité
Toujours consulter un professionnel de santé avant toute supplémentation.
6.
Limitez la caféine et l’alcool
Ces substances stimulent le cortisol et aggravent les troubles du sommeil.
Cortisol, anxiété et dépression ménopausiques
Un taux élevé de cortisol réduit la sérotonine et la dopamine — deux neurotransmetteurs essentiels à la régulation de l’humeur. Cela explique pourquoi tant de femmes ressentent :
- Irritabilité
- Anxiété chronique
- Épisodes dépressifs
Rééquilibrer le cortisol peut donc améliorer significativement la santé mentale pendant la ménopause.
Conclusion : Le cortisol n’est pas l’ennemi, mais il doit être équilibré
Le cortisol est vital. Mais lorsqu’il agit sans le contrepoids des œstrogènes, il peut aggraver les symptômes de la ménopause. L’objectif n’est pas de supprimer le cortisol, mais d’en restaurer l’équilibre.
Comprendre votre cortisol et soutenir vos glandes surrénales peut transformer votre expérience ménopausique — non seulement physiquement, mais aussi émotionnellement.
Ressources & Soutien
Vous pensez souffrir d’un déséquilibre du cortisol pendant la ménopause ? Vous n’êtes pas seule. Menopause Matter est là pour vous accompagner avec des ressources fiables, des ateliers et une communauté solidaire.
Contactez-nous :
1-800-576-9651

Hommes trans et ménopause : Le tableau complet de la réalité
Qui est concerné ?
Les hommes trans — personnes assignées femmes à la naissance (AFAB) mais s’identifiant comme hommes — peuvent vivre une ménopause naturelle, médicale ou induite par des hormones, selon leur âge, leurs opérations ou leur traitement hormonal. Cela inclut :
- Les hommes trans binaires
- Certaines personnes non binaires ou de genre fluide assignées femmes à la naissance
- Ceux ayant ou non subi une hystérectomie ou une ovariectomie
- Ceux qui prennent ou non de la testostérone (T)
La ménopause chez cette population est réelle — physique, émotionnelle — et trop souvent ignorée.
Qu’est-ce que la ménopause — et comment fonctionne-t-elle chez les hommes trans ?
La ménopause désigne l’arrêt naturel ou induit des menstruations et de la fertilité. Chez les hommes trans, elle peut survenir de plusieurs façons :
- Vieillissement naturel
- En général entre 45 et 55 ans, comme chez les femmes cisgenres.
- Si un homme trans ne prend pas de testostérone ou l’a arrêtée, les ovaires peuvent reprendre leur activité et entraîner une ménopause naturelle.
- Traitement à la testostérone
- La testostérone interrompt généralement les règles après quelques mois, mais cela ne signifie pas nécessairement une ménopause complète.
- L’ovulation peut continuer de manière silencieuse.
- À long terme, la T peut déclencher des symptômes similaires à ceux de la ménopause, voire une ménopause hormonale réelle si la fonction ovarienne diminue ou est supprimée durablement.
- Ménopause chirurgicale
- Les hommes trans ayant subi une hystérectomie (ablation de l’utérus) et/ou une ovariectomie (ablation des ovaires) vivent une ménopause instantanée, avec des symptômes souvent plus intenses en raison de la chute brutale des hormones.
Où cela se produit-il — et où sont les ressources ?
En Amérique du Nord, au Royaume-Uni et dans d’autres systèmes de santé occidentaux, la majorité des ressources publiques, cliniques et contenus sur la ménopause :
- Ne mentionnent pas du tout les hommes trans
- Utilisent un langage genré qui les exclut
- Ne forment pas les médecins aux soins de la ménopause inclusifs pour les personnes trans
Le problème est mondial, mais particulièrement visible dans les services de gynécologie, les cliniques de soins primaires, et même les groupes de soutien, où l’on suppose que toute personne ménopausée s’identifie comme femme.
Quand cela se produit-il ?
- Ménopause naturelle : entre 45 et 55 ans.
- Ménopause chirurgicale : à tout âge si les ovaires sont retirés.
- Modifications liées à la testostérone : dans les 6 à 12 mois suivant le début du traitement.
- Des symptômes peuvent émerger à tout moment si la testostérone est arrêtée, modifiée, ou si la fonction ovarienne décline.
Pourquoi est-ce important ?
Parce que la plupart des hommes trans :
- Ne reçoivent aucune éducation sur la ménopause
- Ne sont pas informés que des changements hormonaux, même sous testostérone, peuvent déclencher des symptômes
- Ressentent de la dysphorie face à des symptômes rappelant des expériences corporelles féminines
- Évitent les soins médicaux à cause de traumatismes ou de mégenrage
- N’ont pas accès à une information fiable adaptée à leur identité et leur anatomie
Ce silence mène à :
- Des diagnostics manqués (on pense que les symptômes sont juste du stress)
- Une perte osseuse, des troubles cardiaques et mentaux non traités
- De l’isolement, de la peur et de la confusion
Quels sont les symptômes chez les hommes trans ?
De nombreux hommes trans vivent des symptômes classiques de la ménopause :
- Bouffées de chaleur
- Sueurs nocturnes
- Brouillard cérébral
- Sautes d’humeur ou dépression
- Sécheresse ou irritation vaginale
- Troubles du sommeil
- Anxiété
- Changements de libido ou douleurs sexuelles
- Dysphorie de genre accrue
Mais l’expérience est souvent teintée de traumatismes émotionnels, comme :
- La peur de revoir apparaître des symptômes perçus comme « féminins »
- Le stress d’avoir à consulter un·e gynécologue ou une clinique non formée aux corps trans
- Le manque de vocabulaire pour décrire ce qui se passe
Certaines personnes évitent complètement les soins — et souffrent en silence.
Quels sont les traitements possibles ?
Les hommes trans disposent de nombreuses options médicales et non médicales, mais peu en ont connaissance car la ménopause est rarement présentée comme une réalité trans.
🔹 Soutien hormonal
- La testostérone soulage plusieurs symptômes (bouffées de chaleur, humeur), mais ne remplace pas la protection œstrogénique pour les os et le cœur.
- Certains médecins prescrivent de faibles doses d’œstrogènes ou de progestérone, même chez les hommes trans, avec un suivi sensible à la dysphorie.
🔹 Médicaments non hormonaux
- Antidépresseurs (ISRS) pour l’humeur et les bouffées de chaleur
- Gabapentine ou clonidine pour les sueurs nocturnes et douleurs nerveuses
- Hydratants et lubrifiants vaginaux (non hormonaux si nécessaire)
🔹 Stratégies nutritionnelles et de mode de vie
- Musculation et calcium pour la santé osseuse
- Oméga-3, magnésium, vitamines B pour le cerveau et l’humeur
- Hygiène du sommeil et TCC-I pour l’insomnie
- Plantes médicinales (actée à grappes noires, maca, etc.) sous supervision médicale
🔹 Soutien psychologique
- Thérapie pour accompagner le vieillissement, la dysphorie et les traumas
- Groupes de soutien trans-inclusifs
- Pratiques de pleine conscience affirmant le genre
Comment rendre les soins plus inclusifs ?
Pour bien prendre en charge la ménopause chez les hommes trans, plusieurs changements sont essentiels :
✅ Le langage compte
- Utiliser « personnes vivant la ménopause » plutôt que « femmes ».
- Laisser les hommes trans choisir le vocabulaire correspondant à leur corps et leur confort.
✅ Formation des professionnel·les
- Former les médecins à la santé trans : anatomie, interactions hormonales, soins sensibles au trauma.
✅ Création de ressources inclusives
- Produire des supports (brochures, vidéos, sites web) représentant des genres divers.
✅ Inclure les personnes trans dans la recherche
- La majorité des études sur la ménopause excluent encore les personnes trans.
- Il faut des données cliniques sur la ménopause chez les personnes AFAB trans sous testostérone.
✅ Réformes de politiques
- Financer les soins de la ménopause comme soins affirmant le genre
- Élaborer des stratégies nationales inclusives de la ménopause
C’est ici que commence la conversation
La ménopause ne concerne pas uniquement les femmes cisgenres. Elle touche toute personne ayant des ovaires — y compris les hommes trans, les personnes non binaires, et d’autres souvent effacés des discussions de santé.
Pour une santé équitable, nous devons parler ouvertement, inclure tous les corps et offrir aux hommes trans la dignité de comprendre ce qui leur arrive sans honte.
Ils méritent des soins.
Ils méritent de la clarté.
Ils méritent de s’épanouir.

Aérobic vs Musculation : Quelle est la meilleure option pour les femmes en ménopause ?
La ménopause, bien plus que des bouffées de chaleur et des sautes d’humeur
La ménopause ne se résume pas à des bouffées de chaleur ou à une instabilité émotionnelle — c’est une transformation physiologique complète qui affecte vos os, vos muscles, votre cœur, votre humeur, votre sommeil, votre métabolisme, et bien plus encore. Beaucoup de médecins conseillent simplement « de faire plus d’exercice », sans préciser quel type, quelle fréquence ou pourquoi cela est si important. C’est ici que Menopause Matter intervient.
Explorons deux des formes de mouvement les plus puissantes — l’exercice aérobique et la musculation — et découvrons comment elles peuvent soutenir votre corps et votre esprit durant cette grande transition de vie.
Pourquoi l’exercice est indispensable pendant la ménopause
Lorsque le taux d’œstrogènes diminue, plusieurs changements importants se produisent :
- La perte osseuse s’accélère — certaines femmes peuvent perdre jusqu’à 20 % de leur densité osseuse dans les 5 à 7 années suivant le début de la ménopause.
- La masse musculaire diminue — ce processus commence dès l’âge de 30 ans, mais s’accélère après la ménopause, menant à la sarcopénie (perte musculaire liée à l’âge).
- La répartition des graisses change — davantage de graisse est stockée autour de l’abdomen (graisse viscérale), ce qui augmente les risques de diabète, de cholestérol élevé et de maladies cardiaques.
- L’humeur et les fonctions cognitives peuvent décliner — l’œstrogène est lié au bon fonctionnement du cerveau, à la mémoire et au taux de sérotonine.
1. Exercice Aérobique : Bouger pour sauver sa vie
Définition :
Toute activité soutenue qui augmente la fréquence cardiaque. Exemples :
- Marche rapide
- Vélo
- Natation
- Danse douce
- Entraînements sur elliptique
- Aquagym
Pourquoi c’est important :
✅ Santé cardiovasculaire
Les femmes postménopausées présentent un risque beaucoup plus élevé de maladie cardiaque. L’exercice aérobique renforce le cœur, réduit la pression artérielle, diminue le LDL (mauvais cholestérol) et augmente le HDL (bon cholestérol).
✅ Métabolisme & contrôle du poids
Le cardio aide à brûler des calories et à combattre la prise de poids abdominale, fréquente pendant la ménopause. Il améliore également la sensibilité à l’insuline, réduisant ainsi le risque de diabète de type 2.
✅ Humeur & santé mentale
L’exercice aérobique stimule la dopamine, la sérotonine et les endorphines — des stabilisateurs naturels de l’humeur. Il peut réduire l’anxiété, la dépression, le brouillard cérébral et améliorer la clarté mentale.
✅ Amélioration du sommeil
Des études montrent qu’une activité aérobique régulière peut réduire l’insomnie, les réveils nocturnes et améliorer la qualité du sommeil profond (REM).
✅ Régulation hormonale
Bouger réduit le cortisol (hormone du stress), souvent élevé à la quarantaine et la cinquantaine, ce qui contribue à l’accumulation de graisse abdominale et aux sautes d’humeur.
✅ Mobilité & santé des articulations
Les exercices doux comme l’aquagym ou la marche favorisent la flexibilité, la circulation et la lubrification des articulations, aidant ainsi à soulager douleurs et raideurs.
Quelle fréquence ?
Visez 30 à 45 minutes, 4 à 5 fois par semaine.
Commencez en douceur et augmentez progressivement. Même des séances de 10 minutes sont bénéfiques.
2. Musculation : L’arme secrète que trop de femmes ignorent
Définition :
Des mouvements de résistance utilisant :
- Haltères ou barres
- Élastiques de résistance
- Poids du corps (squats, pompes…)
- Machines ou balles lestées en salle de sport
Pourquoi c’est crucial :
✅ Densité osseuse
L’œstrogène protège les os. Lorsque son taux chute, les os deviennent fragiles. L’entraînement en résistance stimule les ostéoblastes, cellules qui reconstruisent le tissu osseux. Cela réduit les risques de fractures, de tassements vertébraux et d’ostéoporose.
✅ Préservation & développement musculaire
Les muscles diminuent naturellement avec l’âge — jusqu’à 8 % par décennie après 40 ans. La musculation reconstruit les fibres musculaires, préserve la force, et réduit les risques de chute ou de perte d’autonomie.
✅ Augmentation du métabolisme
Le muscle consomme de l’énergie même au repos. Plus vous avez de muscles, plus vous brûlez de calories tout au long de la journée.
✅ Amélioration de la composition corporelle
La musculation permet non seulement de perdre de la graisse, mais aussi de gagner en tonus musculaire, de redéfinir la silhouette et d’améliorer la posture.
✅ Stabilité articulaire
Renforcer les muscles autour des articulations améliore leur stabilité, soulage les pressions sur les genoux, les hanches et la colonne, et réduit les douleurs arthritiques.
✅ Force mentale & confiance en soi
Se sentir physiquement forte renforce aussi la résilience mentale. De nombreuses femmes disent se sentir plus puissantes, confiantes et maîtresses de leur corps.
✅ Meilleure sensibilité à l’insuline
L’entraînement musculaire améliore l’utilisation du glucose par les cellules, aidant à prévenir ou inverser la résistance à l’insuline, fréquente à la ménopause.
Quelle fréquence ?
2 à 3 fois par semaine, en jours non consécutifs.
Ciblez tous les grands groupes musculaires : jambes, dos, bras, poitrine et tronc.
Commencez léger et augmentez graduellement les charges.
Pourquoi vous avez besoin des deux
L’exercice aérobique est votre fondation, la musculation est votre structure de soutien.
Ensemble, ils :
- Renforcent vos os
- Protègent votre cœur
- Régulent votre poids
- Améliorent votre santé mentale
- Augmentent votre énergie
- Luttent contre le vieillissement
Ne faire que l’un, c’est comme porter une seule chaussure : vous avez besoin des deux pour aller de l’avant.
Bonus : N’oubliez pas la souplesse et l’équilibre
Ajoutez du yoga, du Pilates ou du tai-chi pour renforcer :
- La force du tronc
- L’équilibre
- La santé du plancher pelvien
- La respiration et la gestion du stress
Ces pratiques calment le système nerveux et augmentent la conscience corporelle.
Mot de la fin : Les femmes puissantes bougent autrement
Votre corps ne vous abandonne pas — il se transforme. Et avec le bon mouvement, vous pouvez rester forte, claire d’esprit, pleine d’énergie et rayonnante.
N’attendez pas que votre médecin vous en parle. Ce parcours ménopausique est le vôtre. Et l’exercice est l’un de vos outils les plus puissants.
Chez Menopause Matter, nous sommes là pour vous accompagner à chaque étape. Que vous commenciez par une simple marche ou que vous soyez prête à soulever des poids, nous croyons en vous — et nous continuerons à vous apporter les connaissances que vous méritez.

65 vitamines et compléments pour soulager la ménopause
La ménopause entraîne divers changements physiques, mentaux et émotionnels en raison des fluctuations hormonales. Pendant cette période, certaines vitamines et compléments peuvent aider à atténuer les symptômes, à restaurer l’équilibre et à améliorer le bien-être général. Voici un guide complet et informatif de 65 vitamines, minéraux et compléments qui peuvent soutenir les femmes pendant la périménopause, la ménopause ou la postménopause. Chaque entrée décrit son rôle, ses bienfaits et ses applications recommandées pour la ménopause.
- Vitamine D – Vitale pour l’absorption du calcium et le maintien de la densité osseuse. Elle régule aussi l’humeur et soutient l’immunité.
- Calcium – Aide à préserver la masse osseuse en baisse d’œstrogènes. Mieux absorbé avec la vitamine D et K2.
- Magnésium – Réduit les bouffées de chaleur, favorise le sommeil, calme le système nerveux et soutient le cœur.
- Vitamine B6 – Favorise la sérotonine et la dopamine, aidant à équilibrer l’humeur.
- Vitamine B12 – Soutient le cerveau, la mémoire et les niveaux d’énergie.
- Folate (Vitamine B9) – Favorise la stabilité de l’humeur, la réparation cellulaire et la formation du sang.
- Vitamine E – Antioxydant qui réduit le stress oxydatif, améliore la peau et réduit les bouffées de chaleur.
- Acides gras oméga-3 – Réduisent l’inflammation, protègent le cœur et le cerveau, stabilisent l’humeur.
- Zinc – Soutient l’immunité, la guérison, et équilibre les hormones.
- Sélénium – Antioxydant qui soutient la thyroïde, réduit la fatigue et les sautes d’humeur.
- Fer – Nécessaire au transport de l’oxygène, essentiel durant la périménopause avec menstruation.
- Iode – Important pour la thyroïde, l’énergie et le métabolisme.
- Vitamine C – Renforce l’immunité, aide à l’absorption du fer et à la production de collagène.
- Biotine – Renforce les cheveux, la peau et les ongles.
- Collagène – Améliore l’élasticité de la peau, les articulations et la densité osseuse.
- Vitamine K1 – Intervient dans la coagulation sanguine et la santé osseuse.
- Vitamine K2 – Aide à diriger le calcium vers les os, prévient l’ostéoporose et les maladies cardiaques.
- Actée à grappes noires – Réduit les bouffées de chaleur et les troubles de l’humeur.
- Dong Quai – Plante chinoise qui équilibre les hormones et atténue les symptômes menstruels.
- Racine de Maca – Adaptogène qui équilibre les hormones, améliore l’humeur et la libido.
- Ashwagandha – Réduit le cortisol, l’anxiété et améliore le sommeil.
- Rhodiola Rosea – Réduit la fatigue, le stress et augmente la clarté mentale.
- Huile d’onagre – Contient du GLA, soulage la sensibilité des seins et réduit l’inflammation.
- Gattilier (Vitex) – Régule l’hypophyse, équilibre la progestérone.
- L-Théanine – Apaise l’anxiété, favorise un sommeil réparateur.
- GABA – Neurotransmetteur calmant contre l’anxiété et les troubles du sommeil.
- Probiotiques – Favorisent un microbiote sain, influencent les hormones et l’immunité.
- CoQ10 – Antioxydant qui soutient l’énergie cellulaire et la santé cardiovasculaire.
- Acide alpha-lipoïque – Soutient le métabolisme et protège les nerfs.
- Curcuma (Curcumine) – Anti-inflammatoire, réduit la douleur articulaire et améliore l’humeur.
- Resvératrol – Polyphénol aux effets œstrogéniques légers, soutient le cœur.
- Isoflavones de soja – Phytoestrogènes qui réduisent les bouffées de chaleur et soutiennent les os.
- Graines de lin – Riches en lignanes et oméga-3, équilibrent les œstrogènes.
- Trèfle rouge – Contient des phytoestrogènes bénéfiques pour les os et le cœur.
- Racine de réglisse – Adaptogène qui soutient les glandes surrénales et les hormones.
- Baie de Schisandra – Favorise la détox hépatique et l’équilibre hormonal.
- Ginseng – Réduit la fatigue, améliore les performances mentales et sexuelles.
- Mélatonine – Régule le sommeil, utile contre l’insomnie liée à la ménopause.
- L-Tryptophane – Précuseur de la sérotonine, améliore l’humeur et le sommeil.
- 5-HTP – Converti en sérotonine, aide contre l’anxiété et les troubles du sommeil.
- Extrait de houblon – Réduit les bouffées de chaleur, favorise un sommeil paisible.
- Racine de valériane – Sédatif naturel, améliore la qualité du sommeil.
- Bore – Aide au métabolisme des œstrogènes, du calcium et du magnésium.
- Chrome – Stabilise la glycémie, régule l’énergie et le poids.
- L-Glutamine – Soutient l’intestin, réduit les envies de sucre.
- MSM – Soutient les articulations, la peau et réduit l’inflammation.
- Acide hyaluronique – Hydrate la peau et les articulations.
- Champignon Reishi – Apaise l’anxiété, améliore le sommeil, soutient l’immunité.
- Racine d’astragale – Renforce l’immunité, réduit la fatigue et soutient les hormones.
- Quercétine – Flavonoïde anti-inflammatoire, soutient les poumons et régule l’histamine.
- NAC – Précuseur du glutathion, détoxifie et soutient les poumons et la clarté mentale.
- Varech – Source naturelle d’iode, soutient la thyroïde.
- DIM – Favorise un métabolisme sain des œstrogènes.
- Inositol – Soutient les neurotransmetteurs, réduit les sautes d’humeur et l’anxiété.
- Glutathion – Antioxydant maître du corps, protège les cellules et le foie.
- PQQ – Soutient les mitochondries et les fonctions cognitives.
- Lécithine – Favorise le cerveau, le foie et soulage les bouffées de chaleur.
- Extrait de safran – Améliore l’humeur et réduit l’anxiété.
- Basilic sacré (Tulsi) – Gère le stress, améliore l’humeur, régule le cortisol.
- DHEA – Précuseur hormonal soutenant la libido, les os et l’énergie (à utiliser sous supervision).
- Oméga-7 – Hydrate la peau et les muqueuses, y compris la sécheresse vaginale.
- Vitamine A – Favorise la peau, la vision et l’immunité.
- Cuivre – Aide à la formation des globules rouges et soutient le cerveau et le cœur.
- Manganèse – Intervient dans la formation osseuse et le métabolisme.
- Lécithine – Soutient le métabolisme des graisses, le cerveau et le foie.
Conclusion
La ménopause est une expérience unique pour chaque femme, mais incorporer les bonnes vitamines et compléments peut faciliter la transition et améliorer la qualité de vie. Consultez un professionnel de santé pour savoir quels compléments conviennent à votre profil personnel.
Restez informée. Restez forte. La ménopause compte.

Comprendre l’endométriose et la ménopause
Introduction à l’endométriose et à la ménopause
L’endométriose est une maladie chronique où du tissu semblable à la muqueuse utérine se développe en dehors de l’utérus. Elle touche environ 1 femme en activité reproductive sur 10 au Canada. Elle peut entraîner de fortes douleurs pelviennes, des règles douloureuses et de l’infertilité. La ménopause, définie comme 12 mois consécutifs sans menstruation, survient habituellement entre 45 et 55 ans, l’âge moyen étant de 51 ans au Canada (Menopause: A Guide for People With Endometriosis). Cette phase marque une chute importante d’œstrogènes, ce qui entraîne souvent une amélioration des symptômes, mais certaines femmes rencontrent encore des difficultés après la ménopause.
Qu’arrive-t-il à l’endométriose pendant la ménopause ?
La ménopause réduit la production d’œstrogènes, essentielle au développement de l’endométriose, qui en est dépendante. Pour beaucoup, les symptômes comme la douleur pelvienne et les saignements abondants diminuent ou disparaissent. Cependant, les études estiment que 2 à 5 % des femmes ménopausées continuent d’éprouver des symptômes ou en développent de nouveaux (Endometriosis in Menopause – Renewed Attention on a Controversial Disease).
Facteurs de persistance des symptômes :
- Tissu résiduel et cicatrices : Les tissus semblables à l’endomètre et les adhérences peuvent persister, provoquant des douleurs même en l’absence d’œstrogènes.
- Traitement hormonal substitutif (THS) : Environ 30 % des femmes utilisent un THS, qui peut réactiver l’endométriose. Le risque de récidive est estimé à 4 % avec des thérapies uniquement à base d’œstrogènes (Endometriosis and HRT).
- Production locale d’œstrogènes : Les glandes surrénales et les tissus adipeux peuvent produire de petites quantités d’œstrogènes, maintenant l’activité de l’endométriose.
- Antécédents chirurgicaux : Les femmes ayant eu des chirurgies ovariennes ou une endométriose sévère peuvent connaître une ménopause précoce ou des symptômes persistants.
Endométriose et ménopause précoce : les chiffres
Des recherches, dont l’étude Nurses’ Health Study II (plus de 106 000 femmes), montrent un lien statistique significatif entre l’endométriose et la ménopause naturelle précoce (avant 45 ans).
- Les femmes atteintes d’endométriose sont plus susceptibles de vivre une ménopause avant 45 ans, surtout si elles n’ont jamais utilisé de contraceptifs oraux ou n’ont jamais eu d’enfants.
- Chez les femmes atteintes d’endométriomes ovariens, la ménopause survenait en moyenne à 42,1 ans si les deux ovaires étaient atteints, contre 47,1 ans avec un seul ovaires touché (What Is Perimenopause & How Has It Been Linked To Endometriosis?).
Cela a des implications importantes pour les femmes canadiennes, puisque près de 11 % pourraient être concernées.
Symptômes de l’endométriose après la ménopause
Chez les 2 à 5 % de femmes concernées, les symptômes peuvent persister ou évoluer :
- Douleurs pelviennes : Douleur sourde ou aiguë dans le bas-ventre ou le dos.
- Troubles intestinaux ou urinaires : Douleur pendant les mictions ou les selles.
- Fatigue : Due à l’inflammation chronique.
- Rapports sexuels douloureux : Moins fréquent, mais possible en présence de lésions profondes.
Une revue systématique de 2019 a révélé que dans 61 % des 36 cas documentés, les symptômes sont apparus plus de 10 ans après la ménopause (Symptomatic endometriosis developing…).
Risques et complications
- Transformation maligne : Le risque de cancer de l’ovaire est multiplié par 1,96 chez les femmes atteintes d’endométriose, avec un taux de transformation estimé à 1 %.
- Récidive : Des cas de récidives ont été observés avec des THS uniquement à base d’œstrogènes.
- Santé cardiovasculaire et osseuse : La ménopause précoce augmente les risques d’ostéoporose et de maladies cardiaques. Les femmes atteintes d’endométriose au Canada ont un risque 1,5 fois plus élevé de maladie cardiaque et 1,2 fois plus de risque d’AVC.
Diagnostic chez les femmes ménopausées
Le diagnostic est complexe :
- Examen pelvien : Recherche de masses ou de sensibilités.
- Imagerie : L’échographie transvaginale détecte 70 à 90 % des endométriomes ovariens. L’IRM est utile pour les formes profondes.
- Célioscopie : Référence pour confirmer l’endométriose par biopsie.
Options de traitement
- Chirurgie : L’excision permet de réduire la douleur et les risques de cancer. L’hystérectomie ou l’ovariectomie peut être indiquée dans les cas graves.
- Médicaments : Les AINS (ex. ibuprofène), le THS combiné à faible dose ou la tibolone. Les inhibiteurs de l’aromatase sont utilisés hors AMM, mais peuvent fragiliser les os.
- Hygiène de vie : Alimentation anti-inflammatoire, exercice régulier, gestion du stress (yoga). Effet estimé de 20 à 30 %.
THS et endométriose : avantages et inconvénients
- Le THS soulage 80 % des symptômes de ménopause, mais peut réactiver l’endométriose dans 2 à 4 % des cas.
- Recommandations canadiennes :
- THS combiné préféré (risque de récidive < 2 % contre 9,5 % pour THS à œstrogènes seuls).
- Dose minimale efficace.
- Surveillance médicale tous les 6 à 12 mois.
Il est essentiel de discuter avec son médecin pour peser les bénéfices (comme une réduction de 50 % du risque d’ostéoporose) et les risques.
Vivre avec l’endométriose après la ménopause
Pour les 2 à 5 % de femmes concernées :
- S’informer : Rejoindre des communautés en ligne. Seulement 17 études estiment la prévalence globale.
- Défendre ses droits : Chercher un spécialiste. Seuls 20 % des gynécologues sont formés aux techniques d’excision avancées.
- Suivre les symptômes : Un journal peut aider à identifier les déclencheurs.
Conseils de soins personnels pour mieux gérer l’endométriose post-ménopause
- Activité physique : Bouger régulièrement pour réduire la douleur et améliorer l’humeur.
- Alimentation saine : Fruits, légumes, grains entiers.
- Gestion du stress : Techniques de relaxation, yoga, méditation.
- Sommeil réparateur : 7 à 8 heures par nuit.
- Soutien social : Groupes de soutien ou communautés en ligne.
- Suivi médical : Rendez-vous réguliers pour ajuster le traitement.
Conclusion
L’endométriose ne disparaît pas toujours avec la ménopause. Si 95 à 98 % des femmes constatent une amélioration, les 2 à 5 % avec des symptômes persistants ou nouveaux doivent recevoir des soins spécifiques. La ménopause précoce, les maladies cardiaques (risque 1,5x) et le cancer ovarien (1 sur 52 contre 1 sur 75) appellent à la vigilance. Chirurgie, THS adapté ou changement de mode de vie peuvent apporter un soulagement. Vous n’êtes pas seule : utilisez ces connaissances pour avancer avec confiance.

Parlons de l’intersection entre le VIH/sida et la ménopause
Parce que c’est un sujet largement ignoré, alors qu’il a un impact majeur sur la vie des personnes concernées. Voici une mise à jour complète (jusqu’en mars 2025), claire, directe, sans jargon inutile. On va explorer comment le VIH influence la ménopause, avec des données actuelles et des explications nettes — pas de blabla, juste des faits.
Notions de base sur la ménopause
La ménopause correspond à l’arrêt définitif des menstruations, généralement entre 45 et 55 ans (âge moyen mondial : 51 ans selon la North American Menopause Society). Elle est confirmée après 12 mois consécutifs sans règles, en raison du ralentissement de l’activité ovarienne et de la chute des niveaux d’œstrogènes. Cela s’accompagne souvent de bouffées de chaleur, de sautes d’humeur, de sueurs nocturnes, de sécheresse vaginale ou de troubles du sommeil — parfois pendant des années avant (périménopause) et après. Le VIH vient perturber ce processus naturel, modifiant son calendrier, ses symptômes et ses risques.
Comment le VIH/sida influence la ménopause
Le VIH n’est pas une présence passive — il interagit fortement avec la ménopause. Voici ce que révèlent les recherches (études de 2020 à 2023 dans AIDS Care, The Lancet HIV et les cohortes canadiennes) :
1. Apparition plus précoce
Les femmes vivant avec le VIH (FVVIH) entrent souvent en ménopause 3 à 5 ans plus tôt que la moyenne — vers 47–48 ans au lieu de 51. Pourquoi ? L’inflammation chronique et le stress immunitaire liés au VIH peuvent épuiser les ovaires plus rapidement. Les anciennes thérapies antirétrovirales (comme l’AZT dans les années 90) ont également pu endommager le système reproductif. Une étude publiée en 2021 dans Menopause Journal révèle que jusqu’à 30 % des FVVIH atteignent la ménopause avant 45 ans, contre seulement 10 % chez les femmes séronégatives.
2. Symptômes plus intenses
- Bouffées de chaleur et sueurs : Les FVVIH signalent plus de bouffées de chaleur intenses et fréquentes — 70 % contre 50 % chez les femmes sans VIH (étude de 2021). Les sueurs nocturnes peuvent se confondre avec les fièvres liées au VIH, rendant le diagnostic difficile.
- Santé mentale : L’anxiété et la dépression augmentent pendant la ménopause, et le VIH aggrave la situation. Une revue de 2022 dans The Lancet HIV indique que les FVVIH présentent davantage de symptômes psychologiques, en partie à cause de certains ARV comme l’efavirenz, connu pour ses effets neuropsychiatriques.
- Santé vaginale : La sécheresse vaginale liée à la ménopause s’accompagne, chez les FVVIH, d’un risque accru d’infections comme la vaginose bactérienne. Une étude de Toronto en 2021 révèle que 40 % des FVVIH signalent une baisse de libido et des douleurs pendant les rapports, plus fréquents que la moyenne.
3. Risques pour la santé accrus
- Os : Le VIH accélère la perte osseuse. L’ostéoporose peut survenir 10 à 15 ans plus tôt chez les FVVIH. La baisse d’œstrogènes aggrave ce phénomène. Une étude de cohorte de 2020 montre que les FVVIH ont un risque de fracture post-ménopause 20 % plus élevé que les femmes séronégatives.
- Cœur : Le VIH double le risque cardiovasculaire, et la ménopause l’augmente encore. L’inflammation liée au VIH, combinée à la baisse d’œstrogènes, multiplie par 2 à 3 les risques de maladie cardiaque (données de 2022).
- Système immunitaire : Si votre charge virale est indétectable (moins de 200 copies/mL), la ménopause n’a pas d’effet négatif immédiat. Une étude canadienne de 2020 sur 500 FVVIH montre des taux de CD4 stables après la ménopause avec un traitement régulier. En cas de relâchement, les fluctuations hormonales peuvent affaiblir le système immunitaire et favoriser le rebond viral.
4. Traitements antirétroviraux (ARV) et hormones
Certains ARV (comme les inhibiteurs de protéase) partagent les mêmes voies métaboliques hépatiques que l’hormonothérapie substitutive (THS), ce qui peut modifier l’efficacité des deux traitements. Les médecins doivent ajuster les doses avec soin. Des alternatives non hormonales, comme les ISRS pour soulager les bouffées de chaleur, peuvent être préférées.
Statistiques récentes (2022–2023)
- Prévalence mondiale : Selon l’ONUSIDA, 39 millions de personnes vivent avec le VIH dans le monde (2023). Aux États-Unis, 1,2 million (CDC, 2022), dont 22 % sont des femmes (268 800).
- Femmes et ménopause : Parmi ces femmes, 40 à 50 % ont 45 ans ou plus (KFF, 2024), donc nombreuses sont en périménopause ou ménopause. À l’échelle mondiale, le nombre de FVVIH de plus de 50 ans est passé de 4,5 millions en 2010 à 9,2 millions en 2023 (ONUSIDA).
- Charge symptomatique : 65 % des FVVIH rapportent des symptômes « sévères » de ménopause, contre 45 % des femmes séronégatives (Cohorte canadienne des femmes vivant avec le VIH, 2020).
- Diagnostic tardif : 21 % des femmes vivant avec le VIH reçoivent un diagnostic tardif (SIDA déclaré dans les 3 mois suivant la détection du VIH), selon KFF 2024 — un taux similaire chez les hommes, ce qui indique que les lacunes de dépistage persistent.
Gérer cette double réalité
Voici les approches recommandées :
- Maintenir le traitement ARV : Rester indétectable protège le système immunitaire. Des médicaments comme Biktarvy ou Lenacapavir (injection tous les 6 mois) sont efficaces pendant la ménopause.
- Soulagement des symptômes : Le THS peut aider mais doit être ajusté pour éviter les interactions avec les ARV. Les solutions non hormonales (ISRS, clonidine, activité physique, réduction de la caféine) sont de bonnes alternatives.
- Surveillance médicale : Examens osseux (DEXA), suivi cardiovasculaire (cholestérol, tension artérielle), et tests réguliers de la charge virale sont essentiels.
- Soutien : Des cliniques comme celles répertoriées par CATIE (catie.ca) proposent des ressources spécifiques sur la ménopause chez les personnes vivant avec le VIH.
En résumé
Le VIH provoque une ménopause plus précoce, des symptômes plus durs, et des risques accrus comme la fragilité osseuse et les maladies cardiaques. En 2023, 39 millions de personnes vivent avec le VIH, dont plus de 9 millions de femmes de plus de 50 ans. Le traitement permet de garder le VIH sous contrôle, mais la ménopause reste une épreuve. Aujourd’hui, il ne s’agit plus seulement de survivre au VIH, mais de traverser cette phase avec les bons outils et un accompagnement adapté.

50 symptômes de la ménopause
Qu’est-ce que la ménopause ?
La ménopause est un processus biologique naturel qui marque la fin des années reproductives d’une femme. Elle est officiellement diagnostiquée lorsqu’une femme n’a pas eu de règles pendant 12 mois consécutifs. Cela survient généralement entre 45 et 55 ans, avec une moyenne d’environ 51 ans en Amérique du Nord. Cependant, la ménopause ne se limite pas à l’arrêt des menstruations – c’est un bouleversement total du corps causé par une baisse des niveaux d’œstrogènes et de progestérone.
Les trois étapes de la ménopause
- Périménopause : La phase de transition précédant la ménopause, qui peut durer de quelques mois à 10 ans. Les règles deviennent irrégulières, et des symptômes comme les bouffées de chaleur et les sautes d’humeur apparaissent.
- Ménopause : Le moment officiel où une femme n’a pas eu de règles pendant une année complète.
- Postménopause : Les années suivant la ménopause, où les symptômes peuvent s’atténuer, mais les risques à long terme (comme l’ostéoporose et les maladies cardiaques) augmentent en raison de la baisse d’œstrogènes.
Cette transition n’est pas toujours facile – les fluctuations hormonales peuvent provoquer un large éventail de symptômes physiques, émotionnels et cognitifs. Certaines femmes traversent la ménopause sans trop d’inconfort, tandis que d’autres vivent de nombreux symptômes perturbants. Voici une liste détaillée.
50 symptômes de la ménopause
- Bouffées de chaleur
Sensation soudaine de chaleur qui se propage dans le corps, souvent accompagnée de sueurs et de rougeurs. - Sueurs nocturnes
Semblables aux bouffées de chaleur, mais pendant le sommeil, mouillant parfois les draps. - Règles irrégulières
Les menstruations deviennent plus fréquentes, moins fréquentes ou s’arrêtent soudainement. - Sécheresse vaginale
La baisse d’œstrogènes réduit la lubrification vaginale, causant inconfort, démangeaisons ou douleurs pendant les rapports. - Baisse de la libido
Diminution du désir sexuel due aux changements hormonaux, à l’inconfort vaginal ou aux variations émotionnelles. - Sautes d’humeur
Changements rapides d’émotions, de l’irritabilité à la tristesse. - Anxiété
Sentiment accru d’inquiétude ou de nervosité, parfois sans raison apparente. - Dépression
Sentiment persistant de tristesse ou de désespoir. - Fatigue
Épuisement extrême non soulagé par le repos. - Insomnie
Difficulté à s’endormir ou à rester endormie, souvent liée aux sueurs nocturnes. - Brouillard cérébral
Difficulté à se concentrer, oublis fréquents, sensation de lenteur mentale. - Troubles de la mémoire
Oublis à court terme, comme des noms ou l’emplacement d’objets. - Prise de poids
Métabolisme ralenti et changements hormonaux favorisant la graisse abdominale. - Ballonnements
Rétention d’eau et inconfort digestif liés aux hormones. - Douleurs articulaires
Raideurs ou douleurs ressemblant à l’arthrite. - Perte musculaire
La baisse d’œstrogènes affaiblit les muscles. - Maux de tête
Migraines ou céphalées liées aux fluctuations hormonales. - Palpitations cardiaques
Battements irréguliers ou rapides du cœur. - Peau sèche
Production réduite de collagène, rendant la peau plus fine, sèche et sujette aux rides. - Cheveux clairsemés
Les cheveux deviennent plus fins ou tombent davantage. - Ongles cassants
Ongles fragiles se cassant facilement. - Changement d’odeur corporelle
Modification de la sueur, parfois plus forte. - Sensation de picotement
Fourmillements ou sensation de rampement sur la peau. - Vertiges
Sensation soudaine de tête légère ou de perte d’équilibre. - Syndrome de la bouche brûlante
Sensation de brûlure dans la bouche sans cause apparente. - Problèmes de gencives
Sensibilité accrue, saignements, récession gingivale. - Troubles digestifs
Ballonnements, gaz, constipation ou diarrhée plus fréquents. - Sensibilités alimentaires
Intolérances nouvelles au lactose, gluten ou autres aliments. - Allergies aggravées
Les œstrogènes influent sur le système immunitaire. - Infections urinaires fréquentes
La baisse d’œstrogènes rend le système urinaire plus vulnérable. - Fuites urinaires
Faiblesse des muscles pelviens causant de l’incontinence. - Envies fréquentes d’uriner
Besoin urgent d’uriner même avec une vessie peu pleine. - Douleurs corporelles
Douleurs musculaires ou articulaires généralisées. - Frissons
Opposé des bouffées de chaleur – tremblements soudains. - Sensibilité des seins
Douleur similaire aux symptômes prémenstruels. - Changement de silhouette
Transition vers une silhouette en forme de pomme. - Démangeaisons cutanées
Peau plus sèche et irritée à cause du manque de sébum. - Pilosité faciale accrue
Poils sur le menton ou la lèvre supérieure. - Acné
Éruptions semblables à celles de l’adolescence. - Yeux gonflés
Rétention d’eau ou manque de sommeil. - Perte de fermeté des seins
Seins moins fermes, aspect affaissé. - Acouphènes
Sifflements ou bourdonnements dans les oreilles. - Sensation de brûlure aux pieds
Chaleur ou picotements dans les pieds. - Sensation de décharges électriques
Sensation étrange de choc dans la tête ou le corps. - Perte d’équilibre
Instabilité en marchant, parfois due à l’oreille interne. - Jambes sans repos
Sensation rampante ou inconfortable dans les jambes, surtout la nuit. - Risque accru d’ostéoporose
La perte osseuse augmente avec la baisse d’œstrogènes. - Risque accru de maladies cardiaques
L’œstrogène protège le cœur, son absence augmente les risques. - Changements du goût et de l’odorat
Les aliments peuvent avoir un goût différent. - Perte de motivation
Moins d’intérêt pour les activités habituelles.
Comment gérer les symptômes de la ménopause
Bien que la ménopause soit inévitable, il n’est pas nécessaire de souffrir en silence. Voici quelques moyens de soulager les symptômes :
- Changements de mode de vie : Adoptez une alimentation riche en nutriments, faites de l’exercice régulièrement et gérez le stress.
- Suppléments : Le calcium, la vitamine D et le magnésium aident à la santé osseuse et musculaire.
- Thérapie hormonale (THS) : Certaines femmes trouvent un soulagement avec un traitement aux œstrogènes (à évaluer avec un professionnel).
- Thérapies alternatives : Acupuncture, plantes médicinales, pleine conscience.
- Soutien social : Parler avec d’autres femmes vivant la même chose peut être très bénéfique.
Mot de la fin
La ménopause est une grande étape de vie. La comprendre permet de mieux la vivre. Que vous soyez en début de périménopause ou en postménopause, sachez que vous n’êtes pas seule – et qu’il existe de nombreuses façons de rendre cette étape plus puissante que pénible.
Et vous ? Quel est votre plus grand défi avec la ménopause ? Partagez-le en commentaire – nous sommes ensemble dans cette aventure.

Comprendre la Périménopause, la Ménopause et la Postménopause
La ménopause est bien plus qu’une simple étape — c’est une transition biologique profonde que toute personne assignée femme à la naissance vivra un jour, naturellement ou médicalement. Malgré son universalité, la ménopause demeure l’une des phases de la vie les plus mal comprises et les moins discutées.
Ce guide offre une vue d’ensemble complète de la périménopause, de la ménopause et de la postménopause, en répondant aux questions fondamentales : Qui est concerné ? Que se passe-t-il ? Quand cela survient-il ? Où le corps est-il affecté ? Et pourquoi est-ce important ? Des statistiques fiables du Canada et des États-Unis sont incluses pour ancrer ces informations dans des données concrètes.
Qu’est-ce que la Ménopause ?
La ménopause est officiellement définie comme l’absence de menstruations pendant 12 mois consécutifs, marquant la fin de la fertilité reproductive. Il s’agit d’un processus biologique naturel, non d’une maladie. La ménopause résulte du déclin progressif des hormones reproductives — principalement l’œstrogène et la progestérone — produites par les ovaires.
Ce processus se déroule en trois étapes clés :
1. Périménopause
- Commence 4 à 10 ans avant la ménopause.
- Caractérisée par des règles irrégulières, des fluctuations hormonales et l’apparition de symptômes tels que les bouffées de chaleur, les sautes d’humeur et les troubles du sommeil.
- Peut débuter dès l’âge de 35 à 40 ans.
2. Ménopause
- Diagnostiquée après 12 mois consécutifs sans menstruation.
- L’âge moyen est de 51 ans au Canada et aux États-Unis.
- La production hormonale des ovaires diminue fortement.
3. Postménopause
- Les années suivant la ménopause.
- Les niveaux hormonaux restent bas, et les risques pour la santé à long terme augmentent (par exemple, ostéoporose, maladies cardiaques, déclin cognitif).
Qui est Concerné ?
La ménopause affecte toute personne ayant des ovaires, indépendamment de son identité de genre. Cela inclut :
- Les femmes cisgenres
- Les hommes transgenres et les personnes non binaires assignées femme à la naissance
- Les individus ayant subi une ménopause chirurgicale (ablation des ovaires)
- Les personnes ayant une ménopause induite médicalement (par exemple, chimiothérapie)
Selon les données les plus récentes :
- Canada : Plus de 10 millions de femmes âgées de 40 ans et plus sont actuellement en périménopause ou en ménopause.
- États-Unis : Plus de 50 millions de femmes sont en ménopause ou en postménopause.
- D’ici 2030, l’Organisation mondiale de la santé estime que 1,2 milliard de personnes dans le monde seront en postménopause.
Quand la Ménopause Survient-elle ?
Pays | Âge Moyen | Intervalle |
---|---|---|
Canada | 51 ans | 45–55 ans |
États-Unis | 51 ans | 45–55 ans |
La ménopause peut survenir plus tôt ou plus tard en raison de :
- Tabagisme (lié à une ménopause plus précoce de 1 à 2 ans)
- Facteurs génétiques
- Chirurgies ovariennes ou chimiothérapie
- Affections médicales (par exemple, troubles auto-immuns)
Où la Ménopause Affecte-t-elle le Corps ?
Le déclin hormonal pendant la ménopause affecte presque tous les systèmes du corps :
- Os : L’œstrogène protège la densité osseuse. Sa perte accélère la dégradation osseuse, augmentant le risque d’ostéoporose et de fractures.
- Cœur : L’œstrogène soutient la santé cardiovasculaire. Les personnes postménopausées ont un risque plus élevé de maladies cardiaques, principale cause de décès chez les femmes.
- Cerveau : L’œstrogène influence la fonction cognitive, la mémoire et la régulation de l’humeur. Beaucoup éprouvent des troubles cognitifs, de la dépression ou de l’anxiété.
- Peau et cheveux : La perte de collagène entraîne une sécheresse, un amincissement de la peau et une perte de cheveux.
- Vagin et vessie : L’amincissement et la sécheresse des tissus peuvent provoquer des rapports sexuels douloureux et une augmentation des infections urinaires.
- Métabolisme : Beaucoup constatent une prise de poids, notamment autour de l’abdomen, en raison d’un changement dans le stockage des graisses et d’une diminution de la masse musculaire.
Quels Sont les Symptômes ?
Plus de 40 symptômes différents ont été associés à la ménopause. Les plus courants incluent :
- Bouffées de chaleur (ressenties par jusqu’à 80 % des femmes)
- Sueurs nocturnes
- Insomnie
- Irritabilité ou sautes d’humeur
- Fatigue
- Troubles cognitifs ou problèmes de mémoire
- Sécheresse vaginale
- Diminution de la libido
- Anxiété ou dépression
- Douleurs articulaires
- Prise de poids, en particulier au niveau de l’abdomen
L’intensité et la durée varient considérablement. Certaines personnes éprouvent des symptômes pendant seulement un an ; d’autres pendant une décennie ou plus.
Pourquoi la Ménopause Est-elle Importante ?
La ménopause ne concerne pas seulement les symptômes — elle a des implications sur la santé à long terme.
📌 Santé Osseuse
- Les femmes postménopausées perdent 1 à 2 % de densité osseuse par an.
- D’ici 65 ans, près d’une Canadienne sur quatre subira une fracture ostéoporotique.
📌 Maladies Cardiaques
- La perte d’œstrogène augmente le cholestérol LDL et la pression artérielle.
- Aux États-Unis, une femme sur trois meurt de maladies cardiaques. Le risque augmente après la ménopause.
📌 Santé Mentale
- Les taux de dépression, d’anxiété et de troubles du sommeil augmentent pendant la transition ménopausique.
- Au Canada, 25 % des femmes ménopausées signalent une détresse mentale modérée à sévère.
📌 Équité en Santé
- Les femmes noires, autochtones et racisées en Amérique du Nord présentent des taux plus élevés de symptômes de ménopause non diagnostiqués en raison de biais et d’un accès limité aux soins.
Comment la Ménopause Est-elle Gérée ?
✅ Options Médicales
- Thérapie Hormone de Substitution (THS) : Remplace l’œstrogène et/ou la progestérone en déclin. Peut réduire les bouffées de chaleur, les sueurs nocturnes et la perte osseuse.
- Médicaments Non Hormonaux : ISRS, IRSN, gabapentine et clonidine pour l’humeur, le sommeil et les bouffées de chaleur.
✅ Stratégies de Mode de Vie
- Exercice : Les activités avec port de poids et aérobies améliorent l’humeur, la densité osseuse et la santé cardiaque.
- Nutrition : Le calcium, la vitamine D et les oméga-3 sont essentiels pour le soutien des os et du cerveau.
- Hygiène du Sommeil et Réduction du Stress : La pleine conscience et la thérapie sont essentielles.
✅ Thérapies Naturelles
- Le cohosh noir, le maca, le trèfle rouge et l’acupuncture peuvent offrir un soulagement pour certains symptômes, bien que les preuves soient mitigées.
✅ Réseaux de Soutien